
Les premiers marchés: Au lendemain de la grande guerre (1920), les premiers marchés se constituent. Face au succès des puces, de nombreux hommes d’affaires décidèrent de s’y installer. Ils y aménagent des rues, et font venir eau et électricité.Romain Vernaison est le premier à installer des petites baraques préfabriquées, louées à des prix excessifs par les brocanteurs et les chiffonniers. Le Marché Malik – nom d’un prince albanais qui réaménagea un vieux restaurant en un espace de marché- fut crée peu après le Marché Vernaison. En 1925, suite aux multiples pressions et demandes d’expulsions des brocanteurs installés sur la « zone », une association d’antiquaires se constituait et s’installait sur le champs des rosiers pour donner lieu à un troisième marché : le Marché Biron. Dès le début, celui-ci est reconnu comme le lieu où l’on trouve des meubles anciens de qualité, des bois dorés, de la verrerie… L’extension des puces se poursuit avec l’ouverture du Marché Jules Valles en 1938. Espace resté fidèle à l’esprit originel des puces, le Marché Jules Valles est l’endroit des découvertes d’objets insolites et des bonnes affaires.Dès lors, le lieu devient à la mode, la foule recherche l’ambiance du Marché aux Puces renommé pour ses cafés, ses bistrots, ses restaurants et activités ludiques (guinguettes, jeux de tonneaux…). Les commerces locaux sont rachetés par des antiquaires, brocanteurs ou artisans qui s’implantent autour des marchés existants. Entre 1947 jusqu’aux années 90, de nouveaux marchés ouvrent leurs portes, avec chacune leurs spécificités : mobilier du XVIIIe , XIXe , XXe siècles, vêtements, livres anciens…
Christopher Dongsan
Maria Fernanda Guzman
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